Calcul retraite - infos retraite

La retraite, un sujet auquel on pense bien souvent quand il est ... trop tard ! C'est une banalité certes, mais la retraite, ça se prépare. Pour se renseigner sur le calcul de la retraite, sur la pension de retraite (combien ? quand ?), sur les différentes caisses de retraite, les solutions de complémentaire retraite etc...

vendredi 5 mars 2010

Sarkzy - retraites fonctionnaires

Nicolas Sarkozy a déclaré le 2 mars que les fonctionnaires seraient concernés par la réforme des retraites.
Cela signifie-t-il que les fonctionnaires verront leur régime aligné sur celui des salariés du secteur privé ?
Le Monde (édition du 5 mars 2010) a posé la question à Eric Woerth, lequel répond « Il est clair que les mesures générales que l’on prendra s’appliqueront à tout le monde. Dans le public comme dans le privé, on partira à la retraite au même âge. La durée de cotisation sera alignée. »
Répondre sur la durée de cotisation et l’âge de départ à la retraite est une façon de ne pas répondre. La vrai différence entre les retraites du privé et du public étant plutôt de l’ordre du mode de calcul de la pension : sont prises en compte les 25 dernières meilleures années dans le privée, alors que c’est le salaire des six derniers mois qui fait référence pour les fonctionnaires. Le sujet est régulièrement monté en épingle pour dénoncer un régime à deux vitesses, et une inégalité assez flagrante dans le traitement des fonctionnaires et des salariés du privé. En fait il serait intéressant de connaître le montant moyen et median des retraites de fonctionnaires et de les comparer à ceux du secteur privé
Les journalistes qui interrogent Eric Woerth posent évidemment la question, et celui-ci répond : « Les six mois, c’est un sujet qui fâche, donc je ne sais pas s’il faut le mettre sur la table. Il n’y a pas de sujet tabou, mais ce n’est pas nécessairement le sujet principal. On va tenir compte de la spécificité du secteur public. »
Une réponse pour le moins prudente. Mais pas forcément une mauvaise position. Effectivement cela ne vaut sans doute pas le coup de focaliser sur les points les plus symboliques du débat, âge de départ à la retraite, et « les six semaines » pour privélégier plutôt la sérénité et l’aboutissement d’une véritable réforme, qui garantisse la pérénité du système de retraite.

mardi 23 février 2010

Espagne : manfiestations pour les retraites

L'Espagne, aux prises avec un déficit budgétaire quasi grec, devant renégocier sa dette avec les pires banques possibles et dans le spectre d'un abaissement de sa notation d'emprunteur, a, entre autres mesures d'allégeance financière, proposé d'augmenter l'âge légal de départ à la retraite de deux ans. Les espagnols, qui subissent une des pires crises de l'ère post Franco (voire la pire), ne semblent pas d'accord. Pour manifester leur mécontentement, et ben ... ils manifestent.

François Bayrou : les retraites !

François Bayrou est donné par toute l'intelligentsia journalistique comme le grand looser de la politique post élection 2007. Il est vrai qu'il n'a pas eu que des bons moments à passer après l'état de grâce du premier tour 2007...
Pour ce qui concerne les retraites, c'est, "amha", l'homme politique qui a le point de vue le plus sensé sur le sujet. A savoir que, d'abord, les retraites doivent être financées par les actifs, et qu'ensuite le système actuel est non seulement en danger mais surtout incompréhensible et inadapté. D'où une position relativement simple, mais pas évidente à mettre en oeuvre, d'un système d'acquisition de points, qui permettrait à tout un chacun de savoir à tout moment combien il peut toucher en prenant sa retraite, en multipliant les points acquis par l'indice de référence. En apparence pas de révolution.
Dans les faits deux conséquences importantes : ce système permettrait à chacun d'y voire clair et inciterait certainement à envisager des solutions complémentaires de façon plus naturelle, et d'autre part ce système éliminerait la question de l'âge légal, véritable écran de fumée des problématiques de retraites, en ce qu'il permet aux uns de refuser toute évolution (les syndicats) et aux autres (le gouvernement) de "catastrophiser" des perspectives finalement pas si mauvaises.

lundi 22 février 2010

PERP, Plan d'épargne retraite populaire

Le PERP est-il un bon produit pour préparer sa retraite ?

Comme pour tous les produits financiers, il est difficile de répondre par oui ou par non, et tout dépend de la situation dans laquelle vous êtes actuellement et comment celle-ci risque probablement d'évoluer.
En effet un produit d'épargne est un pari sur l'avenir, en l'occurence un pari peu risqué, mais qui peut s'avérer peu intéressant dans certains cas, ou tout du moins peu concurrentiel par rapport à d'autres produits (type assurance-vie par exemple).

Donc, qu'est ce que le PERP ?

PERP est l'acronyme de Plan d'épargne retraite populaire. C'est un plan d'épargne, accessible à tous et facultatif, en vue de préparer sa future retraite. C'est un contrat d'assurance, souscrit individuellement qui a pour but de constituer un complément de revenu quand vous liquiderez votre retraite.

Comment marche le PERP ?

Dans le cadre du PERP, vous versez ce que vous voulez, au moment où vous le voulez. La plupart des contrats PERP sont sous deux formes, les PERP à versement libre et les PERP à versement régulier. Une fois que vous liquidez votre retraite, vous percevez une pension calculée sur le montant et l'ancienneté des versements que vous avez effecué pendant toute la durée du PERP.

Avantages du PERP
- vous pouvez déduire de votre revenu imposable le montant des versements effectués dans le cadre du PERP
- la rente qui vous est versé est taxée sur le niveau de taxation des pensions (forfaitaire)
- le conjoint survivant ou les héritiers en ligne directe peuvent bénéficier de la pension du PERP sans payer de droits de succession.

Inconvénients du PERP
- si vous ne payez pas ou peu d'impôts la fiscalité du plan est peu attractive
- vous ne récupérez pas de capital à la sortie du plan
- aucune liquidité, vous ne pouvez jamais récupérer vos versements sauf sous forme de rente bien sûr (et sauf invalidité ou liquidation judiciaire)




François Bayrou : pour la retraite à la carte



Invité du "Grand Jury" RTL/Le Figaro/LCI" ce dimanche, François Bayrou s'est prononcé pour la "retraite à la carte". François Bayrou estime que le système actuel est trop compliqué, et comporte trop d'exceptions. Selon lui, il faut aller vers un système de points, plus lisible et facile à comprendre. Les salariés choisiraient de partir à la retraite en fonction du nombre de points acquis, et ce sans contrainte d'âge légal.

Par ailleurs, au cours des réflexions sur la retraite, François Bayrou a déclaré : "le levier principal, peut-être même le seul levier" consiste à ce qu'il y ait "plus de gens au travail par rapport aux gens qui sont à la retraite".

C'est effectivement la question principale : c'est l'activité qui doit financer les retraites. Mais cela oblige à poser la question de l'emploi et surtout du chômage. S'il n'est pas étonnant que le gouvernement ne souhaite pas orienter le débat sur ce point, il est plus qu'étonnant que l'opposition n'en fasse pas son cheval de bataille.

dimanche 21 février 2010

Retraite expatriés, rachat de trimestres ... coup de bambou !!

Les expatriés, ex-expatriés, et tout salarié ayant effectué une partie de sa carrière à l'étranger, y compris un simple stage, et à condition de n'avoir pas cotisé à la caisse des Français à l'étranger, peut racheter ses trimestres manquants. Jusqu'à maintenant le coût des rachats de trimestres était particulièrement intéressant, étant basé sur une base forfaitaire.Mais le gouvernement, à la recherche de toutes les économies possibles en ces temps de disette budgétaire, a modifié la loi de finance sur la sécurité sociale pour mettre fin à cet "avantage". En gros, pour les salariés souhaitant racheter des trimestres manquants le coût va passer du simple au quintuple ! Une multiplication par cinq qui peut être évitée à condition de ne pas traîner, le dispositif existant étant prévu pour durer jusqu'en 2011, la date du dépôt de la demande de rachat faisant foi...

jeudi 18 février 2010

Les retraites

Un "sommet social", des déclarations dans tous les sens, plafonnement des cotisations (Laurence Parisot), taxation des banques (Laurent Fabius), Front commun de la Gauche (Olivier Besancenot), escroquerie absolue (qui déjà ???) ... des mots, des mots, des mots.
Et malgré les déclarations du Président, il faut un vrai débat, en substance, de débat point. Pourtant, des sujets de débat sur le sujet des retraites ... ce n'est pas ce qui manque !
Quand donc saurons nous en France, tous, débattre d'un sujet commun qui nous concerne tous ?

mercredi 17 février 2010

Retraite : Fabius pour taxer les banques




Laurent Fabius a proposé de taxer les banques pour financer les retraites : «Je pense qu'il serait légitime, dans le contexte actuel de financiarisation de l'économie, que les banques apportent une contribution particulière», a-t-il déclaré aujourd'hui sur France Inter.
L'argument est particulièrement intéressant. Taxer les banques pour abonder les fonds de retraite au motif que l'économie s'est "financiarisée" pose une question essentielle : doit-on faire dépendre la solidarité nationale des bénéfices de la spéculation ? C'est une question bien délicate, car elle met (au moins temporairement) le travail au second plan dans les outils de financement de la solidarité nationale. S'il s'agit de taxer une bulle, et par conséquent d'être constructif dans la façon de la dégonfler, le propos mériterait d'être développé. Si il s'agit de constater que le travail n'est plus le dénominateur commun des problématiques de retraite, ce serait un formidable constat d'échec, d'autant plus sévère qu'il serait établi par un homme aux affaires dans les années 80, au moment où de l'avis de la majorité tout était encore "possible".

mardi 16 février 2010

Pas de front uni pour la retraite à 60 ans




On peut dire que l'appel d'Olivier Besancenot n'a pas suscité un enthousiasme gigantesque au sein de la gauche ... Et c'est rien de le dire.
Réagissant au lancement du sommet social de l'Elysée, M. Besancenot a lancé dimanche sur Europe 1 un appel aux forces de gauche pour faire front commun sur la retraite à 60 ans. L'appel a suscité un écho modéré de la part des forces de gauche en question, le PS déclinant la proposition : «le temps est à la mobilisation sociale et donc à l'action syndicale, temporise Hamon. En temps et en heure, quand se posera la question de l'unité des forces de gauche, nous y répondrons.» Cécile Duflot n'est pas plus convaincue, une «réunion, pour quoi faire? Il faut qu'on propose quelque chose, ne pas être juste dans le défensif», déclarait-elle sur BFM, en ajoutant qu'elle n'était pas contre un allongement de la durée de cotisation à 61 ou 62 ans.
Cela ne l'empêchera pas de qualifier dès le lendemain le sommet social "d'escroquerie absolue". Mélenchon approuve l'idée pour aussitôt la noyer dans l'oeuf, arguant qu'il ne faudrait pas "entraver l'action des syndicats".
Bref, en proie à des tourments métaphysiques sur la tenue vestimentaire de certains(es) de ses candidats(es), Olivier Besancenot n'a pas encore trouvé la potion magique de l'union de la gauche. Et bien malin qui prétend la trouver !

Régime général, la retraite complémentaire ...

Comme son nom l'indique, la retraite complémentaire complète la retraite de base ...
La retraite de base est gérée par la sécu, via un organisme ad-hoc, la CNAV (caisse nationale d'assurance vieillesse).

La retraite complémentaire est gérée par deux entités, l'ARRCO et l'AGIRC qui agissent de concert dans le cadre d'un GIE.

Les salariés non cadres versent (via leur employeur, responsable du versement des cotisations) à un organisme membre de l'ARRCO, les salariés cadres complètent leur versement à un organisme membre de l'AGIRC.

Le système de retraite complémentaire est aussi un système par répartition, et calculé sur un nombre de trimestres de cotisations pour obtenir une retraite à taux plein. Toutefois à la différence de la retraite de base, le calcul de la liquidation ne se fait pas sur le SAM (salaire annuel moyen) mais sur la base d'un système de points. Tout au long de sa carrière le salarié accumule des points. Le point est re-valorisé régulièrement, et au moment de la liquidation le montant de la pension est défini (en gros, car il y a des particularités, on y reviendra) par "nb de points X valeur du point".

Au 1er Avril 2009 un point ARRCO valait : 1,1799 € et un point AGIRC : 0,4186 €

Une petite video de l'AGIRC/ARRCO sur la retraite complémentaire, ouhlala ça tourne ;-)